LES ÉDITOS DU MAGAZINE
Éditorial le 24 juillet 1993 pour le changement de présidence :

Que les canes alignés dans un rang d’honneurs se lèvent, que les lanières claquent au vent, que les tawses brillent de leur cuir, notre Président nous quitte. Combien de fessées administrées, combien de claques reçues depuis sa nomination à ce poste! Fessés de tout pays, baissez vos pantalons pour que les fesseurs en hommage à Bertrand claquent, fouettent vos derrières afin qu’il entende du fond de sa retraites les bruits de votre reconnaissance. L’univers de la fessée ne pouvant rester sans Président, j’ai décidé de reprendre le flambeau (ou plutôt le manche du martinet) et avec l’accord de la majorité de notre conseil d’administration jusqu’à la prochaine élection de celui-ci par notre Assemblée Générale qui se déroulera au mois de septembre 1993. Dans ce numéro de Fessée-Magazine vous trouverez les propositions de changement durant cette année.
L’apparition du titre de Maître fesseur apparait a ce moment la
Éditorial octobre 1993 magazine n°25

L’hiver approche. Nous devons, nous les fesseurs, réchauffer ces fesses encore bronzées par le soleil qui nous concurrence parfois pour rougir ces jolis globes. Terminés ces shorts qui nous narguent dans les rues en moulant dans leur étoffe des derrières qui ignorent ce que nous pourrions faire avec eux. Combien de ceux qui croisent notre regard sur leur fessiers pensent que nous aimerions les allonger sur nos genoux, descendre leur short moulant et fesser d’une main ferme leur parties charnues?


Édito du magazine 61 de juin 2006

Avez-vous remarqué comme c’est beau une paire de fesses ? Oui sinon vous ne seriez pas à Clef. Car en dehors de notre fantasme, maquillage suprême de cette partie du corps, notre fétichisme se reporte sur cette partie si noble du corps humain. Si nous n’avions pas ces deux globes, serions-nous le premier animal de cette belle planète bleue ? Et comme disait le professeur Choron « L’homme préhistorique marchait à quatre pattes, si il s’est redressé, c’est quand même bien pour montrer sa bite ! » Imaginez comme la vie des poissons doit être triste. Dans le sondage fait par un magazine féminin, les fesses venaient en premier dans le regard des femmes. Récemment, j’ai même vu que certains voyants pouvaient lire l’avenir en observant une paire de fesses et tirer un horoscope des replis de l’anus (Uranus se prononce « Your anus » en anglais) ! Et même sans aller jusqu’à cet extrême, avouons que la nature a bien fait les choses en les mettant à cet endroit. Sauf pour Jean-Pierre Raffarin qui est né, le pauvre, avec les fesses à la place des omoplates.
Comme moi, du moins je le suppose, lorsque vous voyez un fessier digne d’être classé parmi les merveilles du monde, vos yeux sortent de leurs orbites et votre rêve est de les caresser, de les masser, de palper leurs textures. Non ? Allons ne soyez pas hypocrites !
Et que c’est émouvant lorsque au repas de Clef à l’ABC ou au Suresnes, vous voyez au fur et à mesure du repas ces si jolies fesses prendre des couleurs, du rosé timide au rouge vif des stars de notre Club. Et, comme le dit si bien le titre d’une pièce de théâtre, nous avons envie de confier à ce jeune serveur initié à notre art : « Le rouge te va si bien. »
Alors rendons hommage à ces garçons qui s’offrent ainsi pour prendre des couleurs en les fessant avec amour et avec respect. Je déplore, hélas souvent dans nos réunions, que des fesseurs en herbe, pensent que fesser c’est simplement taper sur des fesses. Non ! Une fessée, c’est transmettre du plaisir, c’est remercier celui qui vous donne sa confiance. Un fesseur doit donner de bonnes et vraies fessées, mais dans le respect du partenaire et avec intelligence. Il doit découvrir les points de plaisir, (le point F des fesses des mecs correspond au point G chez les femmes), les zones de souffrance de son puni. Une fessée peut faire mal, sinon ce n’est plus, pour certains, une fessée, mais elle ne doit pas faire souffrir. Une fessée, cela peut aussi être une cascade de tendresse, de caresses, d’amour.
De même que donner le martinet, ce n’est pas simplement fouetter. Et la canne (The cane pour les anglais) n’est pas qu’un simple instrument. J’ai toujours hésité à donner des conseils car cela parait un peu prétentieux, mais il y a au Clef de vrais fesseurs, (Bertrand, Thomas, Alain…) n’hésitez pas à leur demander des conseils ainsi qu’à des fessés de talents.
Certains ne sont pas d’accord avec ma théorie mais je dis toujours qu’un fesseur doit prendre son propre plaisir grâce à celui du fessé, dont le plaisir est prioritaire. Et lorsque le fesseur et le fessé sont en parfaite osmose, vous pouvez me croire, c’est magique et superbe à voir. À ce propos, respectons, lorsque nous sommes spectateurs, l’intimité des acteurs en ne se masturbant pas sous leurs yeux ou pire en tentant de s’immiscer dans la scène si nous n’y sommes pas invités par le fesseur. Fesseur, sachez que celui qui se met en travers de vos genoux, vous donne sa confiance et vous devez le protéger des mains « baladeuses » non souhaitées. C’est donc à vous, gentiment et avec diplomatie (du moins au début) de le faire comprendre.
Les réunions du club montrent que la fessée n’est pas morte, et que de nombreux mecs sont curieux de découvrir ce plaisir. Nous sommes tous des ambassadeurs de cet art. Sachons convertir à notre cause ces mecs qui viennent nous demander de les initier.
Amis de la fessée : Vive la fessée, Vive le CLEF.
Vive la raie publique et les grosses miches qui l’entourent !!!
