LES AVENTURES DE CYRIL
LES AVENTURES DE DIMITRI
12 épisode - décembre 2010
« Bonjour. Vous ne me connaissez pas, mais je suis le neveu de Cyril.
Cyril ?
Mais si, celui qui vous racontait ses mésaventures pendant les nuits du Clef.
Comment vas-t-il ?
Très bien, il habite à Londres et c’est pour cela que vous n’avez plus de nouvelle de lui. Mais il m’a demandé cette année de le remplacer.
Je vois poindre tout de suite la question sur vos lèvres : pourquoi maintenant ?
Tout simplement parce que je viens d’avoir 19 ans… Je vous explique :
Depuis plusieurs années, comme tous les garnements, je faisais pas mal de bêtises. Et à chaque fois, mon oncle me disait « Attends mon gaillard, dès que tu as 19 ans, tu verras ce que tu verras ! »
Mes 19 ans ont été franchis début décembre. En guise de cadeau, j’espérais un bocal carré pour mon poisson rouge (reçu l’année précédente) pour empêcher mon chat d’attraper un strabisme à force de voir cette petite chose rouge tourner en rond.
Ma surprise fut donc totale lorsque je dépliais le paquet et que je vis un ticket d’entrée pour un buffet-fessée organisé par une association dont mon oncle m’avait déjà parlé. Ce cadeau m’annonçait que je serais chaperonné par son ancien maître resté à Paris.
Un petit mot accompagnait le cadeau. « Mon cher Dimitri, maintenant il est temps pour toi de recevoir les fessées que tu mérites depuis si longtemps. Auparavant, tu ne les aurais pas appréciées à leurs justes valeurs. Cette invitation te donnera cette occasion et mon maître saura là-bas te confirmer que c’est à partir de maintenant que tes jolies fesses vont savourer cet instant unique. Amuse-toi bien. »


Nous voilà à l’entrée du restaurant. À l’accueil, on me demande mon prénom et, sans que l’on me demande mon choix, on me met un bracelet blanc. En regardant sur une affiche la définition de cette couleur, j’avale anxieusement ma salive. Un peu inquiet, je demande à mon maître si, avec ça, je suis obligé de recevoir la fessée par tout le monde.
Non. Tu peux refuser si la personne ne te plaît pas. Ici, tu vas voir, les mecs sont respectueux. Bien sûr, comme partout, tu as des « pots de colle » qui, comme des sangsues, vont te coller au basket. Mais tu peux leur dire d’arrêter et même, s’ils sont un peu lourds, les envoyer balader au début avec diplomatie. J’ai un jour suggéré au Président de donner des tapes mouches pour leurs taper sur les doigts. Mais tu verras, ils sont minoritaires.
Nous sommes dans la salle, le bar propose un cocktail maison en attendant l’ouverture du buffet. Au préalable, j’ai dû retirer mon jean pour mettre au-dessus de mon slip blanc imposé par David (mon maître imposé par mon oncle) un short court, devant le regard amusé du responsable au vestiaire.
Le bar est tenu par trois jeunes mecs. Le premier, que j’ai déjà vu dans des films, est déguisé en pirate et me propose un verre avec un regard mi-compatissant mi-rieur en reconnaissant mon maître. Les deux autres sont habillés dans des tenues assez sexe.
Le monde commence à arriver, et un huissier muni d’une cloche annonce l’ouverture du buffet. Nous entrons dans la grande salle où se trouve celui-ci. Des jeunes serveurs tous habillés en tenue de pirate nous attendent devant les plats. Nous choisissons dans ce buffet très fournis ce que nous voulons manger et nous nous asseyons à une des tables de la salle.
Un serveur est amené devant nous et le chef des pirates ordonne qu’il se mette en slip. Les autres suivent ensuite pour se retrouver tous dans la même tenue. Avec parfois quelques fessées si cela ne va pas assez vite. Je commence à trouver l’ambiance sympa et je m’amuse beaucoup.
L’huissier annonce ensuite qu’une animation va avoir lieu dans la grande salle. Tout le monde se précipite pour se mettre autour de la scène.
Les lumières s’éteignent, un peu de fumée pour planter le décor, une lumière noire. La musique commence. Nous voyons arriver un mec couvert d’une cape et porteur d’un flambeau se diriger doucement vers la scène. Les serveurs suivent et se placent. Puis trois pirates arrivent en titubant avec le chef des pirates.
Celui-ci demande à l’un deux de l’amuser par une danse. C’est un magnifique strip-teaser qui se met à danser. Puis, son show terminé, les deux pirates se disputent au point que leur chef se décide à les corriger.
Quand les fessées sont terminées, ce corsaire rêve d’or et il fait une danse sur un air connu (Si j’étais riche) que le public accompagne en tapant dans les mains. Pour se faire pardonner, les deux acolytes traînent juste devant eux un drap sans doute rempli de cadeaux. En fait d’or, c’est le strip-teaser qui fait son second numéro pour terminer en menaçant d’une épée le chef, obligeant celui-ci à s’allonger afin de recevoir sa ration de coups de fouet.
Le spectacle se termine sous les applaudissements pour se prolonger sur le retrait des slips de tous les serveurs.
La première partie se termine et il est temps pour moi de connaître ma première fessée.



Les fesses chaudes, je déambule dans les salles. Une salle très sombre pour une bakroom, une grande salle éclairée pour se fesser, et une autre avec le bar pour également s’amuser, mais aussi discuter autours d’un verre. Les participants vont et viennent en toute liberté, en tenue ou nus. Certains ont déjà les fesses bien rouges, d’autres – le martinet accroché à la ceinture – cherchent leur proie. Ce qui me surprend c’est que personne ne vous oblige et tous sont respectueux de votre décision. On me demande si je veux être fessé ; je réponds non, évidemment réponse souvent annulée par mon maître.
L’huissier annonce la vente aux esclaves. Ceux-ci sont présentés aux enchères. Les mecs qui ont accepté la chartre de bonne conduite font monter les prix (les pièces sont bien sûr offertes à chaque boisson). Les esclaves partent avec leur maître provisoire. C’est très amusant et assez excitant.
Il est cinq heure du matin, la soirée se termine et j’apprends que les conversations interrompues pourront reprendre cet après-midi. Mon dieu ! Mes fesses n’ont pas fini de rougir !
Nous sommes arrivés dans ce nouveau lieu vers 16 heures. C’est un endroit un peu particulier, étant habituellement un club privé hétéro. Tissu rouge aux murs, plusieurs étages, un bar avec un barman que beaucoup aurait aimé placer pantalon baissé en travers de leurs genoux (pour lui faire plaisir bien sûr), des escaliers qui se croisent, des chaises et canapés pour fesser confortablement. Nous avons visité chaque étage et mon maître s’efforçait de comparer la couleur de mes fesses avec la couleur pourpre des lieux. Quel gamin !!!
Dimanche soir. Je suis allongé tout nu sur le ventre au milieu de la table du salon, fixé par les yeux du poisson rouge qui, intrigué par cette position, a arrêté sa course interminable dans son bocal. Mon maître tartine mes fesses de crème apaisante. Mon chat suit la main de mon maître en se léchant les babines, pensant sans doute à un nouveau jeu, que c’est peut-être comestible.
Moi je ferme les yeux sous les tendres caresses après les fessées du week-end et je comprends une des devises du Clef : tant de tendresse à donner et à recevoir, ou temps… Je ne sais plus, mais les deux sont finalement possible et mon nouveau maître lui le sait.