LES AVENTURES DE CYRIL

11 épisode - décembre 2006

La nouvelle manie de mon maître : me mettre au coin les mains sur la tête après ma fessée. Chiffon, assit, me regarde avec des yeux étonnés sans savoir s’il peux venir se frotter entre mes pieds. Le poisson me nargue en se disant que, dans son bocal, il ne risque pas cette position. Inutile de vous dire que je viens juste de prendre ma trempe. Nouveauté : il s’entraîne à la cane anglaise sur mes fesses !

Pourquoi cette fessée ? Bon , d’abord, cher adhérent et sympathisant du Clef, faut-il un motif pour recevoir une fessée ? Le président, que je connais un peu depuis que mon maître l’invite à sa table et qui a souvent une manière curieuse de faire la conversation avec moi, me dit souvent que la fessée se mérite et qu’il faut bien faire les choses pour avoir la chance d’être puni. Je crois que j’aurais eu du mal à le comprendre lorsque mon père « discutait » avec moi. Mais là il y avait un prétexte tout trouvé par mon fesseur : après l’insistance de mon patron, de mes parents et de mon maître, j’ai repris une formation qui se fait par correspondance. Cette école a une particularité : elle donne des notes aux devoirs que l’on envoie. Et, vous avez deviné, mes notes sont bonnes. Donc, pour me récompenser, j’ai eu le droit à une bonne raclée dans toutes les règles de l’art ! Logique, non ?

Il a aussi pris l’habitude de m’interroger chaque soir et gare si je répondais mal, car là il utilise la cane, instrument que je déteste. Ce vendredi, après avoir répondu correctement, j’ai eu donc droit à ma fessée somnifère, celle qui, d’après lui, me permet de bien dormir. Cette fessée n’est pas trop méchante, mais ce soir-là elle fut très rapide et très douce. Mon maître prendrait-il de la bouteille et ne serait-il plus capable de me corriger comme il sait si bien le faire ? Une fois l’autorisation de quitter ce coin de mur et de me blottir dans ces bras pour la nuit, il me révéla en fait la raison de cette douceur inhabituelle.

– Demain soir, nous sommes le 9 décembre.


Bien que cette information relève de l’évidence, dans la mesure où nous étions le 8, je ne voyais pas l’importance de cette date.


– Un restaurant, des serveurs, des amis fessés…
– Le restofessée du Clef ?
– Oui, et je veux que tu sois en forme. Enfin surtout tes petites fesses.


Me dit-il en les tapotant affectueusement. J’avais totalement oublié ! Il remarqua que cette information ne réveillait pas en moi une explosion de joie. Attention, je ne déteste pas les nuits de l’association car c’est un moyen de revoir ceux qui partagent avec moi ces moments chaleureux d’une bonne fessée. Mais je devine que le thème choisit cette année risque de m’amener à une séance de cane publique. Mais bon, un bisou et deux trois câlins me feront toujours accepter les caprices de mon maître.


Surprise : à l’entrée le monsieur du vestiaire a changé. Un garçon plus jeune prend mon manteau, et regarde la cane que mon maître a dans la main. Il me sourit en pensant certainement que j’ai bien de la chance d’avoir des jouets comme cela. Autre surprise, au bar : il n’y a pas notre danseur préféré mais trois beaux garçons. L’un d’eux me tend avec un sourire une boisson. Autre nouveauté aussi, cette année : les portes de la salle où nous mangeons est ouverte

Surprise : à l’entrée le monsieur du vestiaire a changé. Un garçon plus jeune prend mon manteau, et regarde la cane que mon maître a dans la main. Il me sourit en pensant certainement que j’ai bien de la chance d’avoir des jouets comme cela. Autre surprise, au bar : il n’y a pas notre danseur préféré mais trois beaux garçons. L’un d’eux me tend avec un sourire une boisson. Autre nouveauté aussi, cette année : les portes de la salle où nous mangeons est ouverte et nous pouvons nous mettre à table en évitant les bousculades légendaires des années précédentes.


Les serveurs (une quinzaine) entrent dans la salle, habillés d’une toge d’étudiant anglais et coiffés du chapeau correspondant, sous une musique ancienne. Le chef des serveurs, lui aussi habillé en professeur, attribue les tables comme jadis on informait les élèves de la classe où ils devaient se diriger pour débuter l’année.


Le repas commence par une salade de crudité. Les serveurs ensuite se mettent autour du podium, et le professeur les informe que le directeur va procéder à une interrogation. Celui-ci, vêtu d’un manteau au col d’hermine (rassurez BB, c’est du faux), arrive avec dans les mains le symbole anglais par excellence : la cane.


Un premier serveur est questionné :
– 2 fois 2 ?
Soulagé de cette question facile, celui-ci répond :
– Quatre


Applaudissements de la salle. Le directeur se tourne alors vers un autre élève :


– six mille huit quatre vingt dix neuf multiplié par neuf cent quatre vingt dix neuf diviser par trois mille quatre vingt dix moins un !
– Euh…
– Très bien, vous ne savez pas ! Montez sur le podium !

Une fessée commence. Les coups sont comptés par le public. Puis le puni retourne dans les rangs.


– La capitale de la France ?
– Paris !
– Combien de piétons sur le pont neuf le 6 juillet 1829 à 14h35 ?
– Euh…
– Montez !


Puis, enfin, le troisième ne sachant pas répondre à une formule mathématique doit recevoir six coup de cannes, les fesses nues au milieu de la scène.


Le garçon, un joli garçon de couleur, se met à genoux sur une chaise. Le professeur relève lentement la toge pour nous montrer de jolies fesses appétissantes moulées dans un slip blanc. Deux coups sont appliqués, puis pour que tout le monde puisse profiter de la vue de ces fesses punies, le garçon se place d’une autre façon. Le slip est baissé pour les quatre autres coups. Mon maître m’annonce qu’il demandera au Président de « discuter » avec moi durant la soirée.


Après un sauté de dinde avec de la purée, les serveurs se placent autour de la scène ce qui annonce le prochain spectacle. Sous la chanson « Déshabillez-moi » les 15 garçons retirent leur toge et leur chapeau pour se retrouver tous en slip blanc. Ils se couchent et les lumières s’éteignent. La musique de « Bonne nuit les petits » est suivie de « la Panthère rose ». On voit alors une ombre se glisser entre les serveurs qui font semblant de dormir. Une voix s’élève, c’est celle de notre Erik national habillé lui aussi en professeur. Les projecteurs s’allument, et Erik administre une série de fessées à celui qui est arrivé en retard. La salle compte à chaque fois le nombre de claques.


Après le fromage, les serveurs lancent en même temps leurs slips dans le public. Le garçon qui s’était fait fesser est à nouveau sur la scène pour nous faire un striptease très très chaud. Totalement nu, le sexe bandant, il va s’asseoir sur les genoux de quelques convives. Son corps est magnifique et je ne vous décris pas la beauté de ses fesses !


Enfin, au dessert, les serveurs s’exhibent devant nous et nous lancent des bonbons pour terminer en bouquet final ce repas. Il est temps de passer dans la salle du bar pour prendre le café et ce que vous devinez…

Extrait "Le professeur"

Enfin, au dessert, les serveurs s’exhibent devant nous et nous lancent des bonbons pour terminer en bouquet final ce repas. Il est temps de passer dans la salle du bar pour prendre le café et ce que vous devinez…
Cette année, le repas, s’est terminé plus tôt pour permettre aux adhérents et sympathisants de s’amuser pendant plus longtemps. Des bruits de claques, des coups de martinet, des gémissements remplissent les salles avant la fameuse vente aux esclaves.
Mon maître cette année encore décide que je ne suis pas à vendre, et qu’il y a suffisamment de personnes qu’il autorise à me corriger. La vente se termine et nous voyons deux esclaves en laisse à quatre pattes suivies des deux maîtres qui leur tapent sur les fesses pour les faire avancer. Nous regardons cette scène un peu surréaliste mais, il faut aussi l’avouer, assez excitante !
– Je sens que je vais acheter une laisse dès lundi.
– Cela ne me fait pas rire !
– Mais moi non plus. Je pourrais te promener dans l’appartement avec Chiffon.
Le fait d’imaginer la tête de notre chat me fait sourire…
Voilà, la nuit se termine. Nous rentrons vers cinq heures du matin. Mes fesses en feu, mais avec encore des images plein la tête. Demain je raconterais cela à mon poisson rouge et à Chiffon, pendant que mon maître me passera de la pommade pour me réparer la peau en préparation de la prochaine fessée.