LES AVENTURES DE CYRIL
6 épisode - décembre 2000
La nuit de la Fessée 2000, aux Caves St Sabin
Samedi matin. Le chant de l’éboueur dans la rue me réveille. J’ouvre un oeil… puis le second. Un rayon de lumière venant des rideaux mal fermés se projette sur les fesses de mon maître. Je contemple son superbe cul au repos. Il dort paisiblement après une soirée bien dense pour sa main droite. Je lève les yeux pour m’informer de l’heure.
Putain ! 11 heures ! Je me lève sans le réveiller, j’enfile mon jeans délaissant le slip pour éviter de perdre du temps, je cherche mes clés, je ne les trouve pas, je panique, je râle sans bruit, je pique les siennes, je prends mes chaussures que je mettrai dans l’ascenseur, j’ouvre la porte, j’appelle l’ascenseur, il ne vient pas, j’enfile mes baskets, je mets mon tee short, je dévale les escaliers, je cours, j’arrive, je m’énerve car il y a du monde, enfin c’est mon tour, je demande et avec un sourire la vendeuse m’annonce :
– « C’est trop tard ! y’en a plus ! »
Ce n’est pas vrai, je la supplie de m’en trouver, même d’hier, du Week end dernier, de l’année dernière…
– « Je vous dit que y’en a plus ! j’ai du monde ! revenez demain ! »
Je remonte l’escalier, j’ouvre la porte, je remets les clés dans la poche de la veste de mon maître, je me déshabille, je vais dans la salle, j’ouvre le tiroir du buffet, je prends l’instrument, je rentre dans la chambre, je me mets à genoux devant mon maître qui dort encore, je mets le manche du martinet dans la bouche et j’attends ma trempe avant de prendre ma douche.
Mon maître se réveille, me regarde. Il enlève le martinet et me demande qu’elle connerie j’ai encore faite.
– « Je n’ai pas de croissant, maître ! »
– « Ce n’est pas grave mon petit Cyril, on verra ça ce soir. »
Et il se rendort.





Ce soir ! Pourquoi ce soir ? Je réfléchis comme un esclave qui se demande bien ce qui va lui tomber dessus. Une étincelle, un picotement à la fesse droite, puis la gauche : samedi 30 septembre : Nuit de la fessée par le CLEF ! my god !!!
Un nouveau lieu pour cette soirée de punitions. Les caves Saint SABIN. A l’entrée nous retrouvons des amis, dont déjà des maîtres qui demandent au mien s’ils pourront s’amuser avec moi. Nous descendons un escalier, un dédale de couloir avec des contrôles fesses rouges (pour les néophytes et les absents : des miroirs), puis on pénètre dans une première salle. Le décor est superbe avec des bougies rouges pour accentuer la couleur des pierres. Un couloir, une autre salle où a été tournée la scène du trône de la nouvelle vidéo « la caserne de Vlamont » m’informe le Président de l’association qui, nous reconnaissant, est venu nous dire bonjour (une bise à mon maître et une claque sur les fesses pour moi). Je remarque dans cette salle les trois tabourets à fesser alignés, et au fond des chaînes occupées par un mec à poil qui se prend du paddle sur les fesses à me donner envie d’apprendre la boulangerie.
Nous sommes très vite dans l’ambiance et après ma première fessée, je me dirige vers le bar. Deux charmants garçons servent les boissons. Je demande un coca, la boite est rouge comme mes fesses, mais pas aussi chaude ! Je discute un peu avec Lionel (un des deux serveurs). Je commence à le connaître, il est sur des vidéos, des magazines, des affiches… c’est avec un petit sourire qu’il me tend ma boisson. Est-ce une ironie de ma fessée qu’il a vue ? Une compassion d’un blanc (couleurs de la catégorie des « Fessés » dans les réunions de Clef) ? Ou la jalousie de n’y être pas encore passé ? Avec les gens de Clef je me méfie….
L’ambiance monte, « Ami entends-tu le bruit des claques sur nos fesses meurtries » pourrait être le début de l’hymne national de ce club. Je regarde devant un tabouret, un mec dominer un beau garçon avec un collier en cuir. Je reconnais dans le maître celui qui nous dirige dans les restofessées (le prochain, pour info, est le 2 décembre). Il a l’air plus calme. C’est vrai que son soumis doit le calmer (pas forcément à tous les étages). La séance de punition n’est pas désagréable à regarder, la cambrure de reins de Laurent (une information glanée par mon maître) devrait être classée dans les sept merveilles du monde de la fessée. Le spectacle aurait été une grande réussite si une phrase de mon maître n’avait pas été prononcée : « Cyril, cela me donne envie de régler les croissants de ce matin ! Va me chercher une bière, et je m’occupe de ton cul après ! »
En me dirigeant vers le bar, je calcule que le temps de tranquillité pour mes arrières est très limité. Au bar je cherche Lionel… Plus de Lionel ! Je demande au second garçon. « Lionel, mais il est derrière toi, sur la croix » Je me retourne « mon dieu ! »
Lionel, les mains liées à la croix, reçoit une fessée de son Président. Et quand je dis une fessée, c’est une fessée ! Au bout d’une cinquantaine de claques, je vois Lionel revenir au bar en remontant son slip. « Tu as fait une bêtise ? » « Non, au contraire, c’est parce que je travaille bien ! » Je ne comprendrai jamais ce club !
Je prends la bière de mon maître, je passe devant la boutique, je regarde la pile de vidéo dont la quatrième avec justement Laurent qui cambre ses fesses pour le ceinturon, je vais aux toilettes -dont la propreté est à souligner par rapport à l’endroit précédent-, je discute un peu avec ceux qui sont à l’accueil, je reprends le couloir, puis ne pouvant plus m’échapper je me dirige vers ma sanction…

Champagne ! Nous nous retrouvons le lendemain, au Trap, pour boire cette boisson qui pétille autant que les picotements sur mes fesses et sur celles de mes amis fessés. Fièrement, mon maître montre mes fesses à ceux qui veulent découvrir les souvenirs de ma fessée-croissant d’hier. Certains s’amusent à compter les traces de cane et ne comprennent pas pourquoi ils n’en trouvent que 11. Mon maître qui s’est mis aussi à les compter découvrent la douzième qui était recouverte par une autre. Il décide de me punir pour cela par une fessée à la main.
La grande majorité des participants apprécient le nouveau lieu et affirment que cette nuit est l’une des meilleurs du Clef. Mes fesses, grâce à mon maître approuvent ce verdict en rougissant au fur à mesure des claques reçues.
Rendez-vous maintenant au samedi 2 décembre.
Vous voyez, je commence à aimer la fessée…