LES AVENTURES DE CYRIL

2 épisode - Année 1997

Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi. Je me nomme Cyril ; l’année dernière je vous avais écrit au sujet de votre Nuit et de ses conséquences directes sur mes pauvres petites fesses. Vous aviez d’ailleurs publié ma lettre dans votre magazine numéro 38.


Cette année je pensais éviter votre réunion, qui pour moi, est toujours synonyme de bonnes fessées. Je cachais donc votre date et mettais bien en vue l’agenda de Projet X annonçant leur première soirée. Mon ami m’interdisant ce style de fête, je me disais qu’enfin pour une fois je serais tranquille. Mais voilà, par le biais d’un article dans une nouvelle revue (e. m@le) trouvée au Keller, il apprit votre week-end. Il faut dire que ce magazine détaille bien les manifestations des associations. Hélas, pour une fois, trop bien, car mon ami décida finalement de venir à votre nuit plutôt qu’à la soirée de Projet X et cela malgré l’avis de tous ses copains rencontrés la veille au Q.G.


Nous avons commencé par le repas au “ MONDE A L’ENVERS ”. Laure et Dany, en nous voyant, se précipitèrent à notre rencontre pour nous accueillir avec leur gentillesse habituelle. En remarquant le désarroi et la crainte du lendemain sur mon visage, Laure me gratifia de deux bisous. Cette marque de solidarité me réconforta. Je décidais de m’asseoir près de vous et de votre Vice pour tenter d’intercéder en ma faveur (il faut dire que je ne vous connaissais pas, sinon j’aurai évité cela, car sans m’en rendre compte, j’aggravais mon cas). Grâce à l’ambiance, j’oubliais mes appréhensions pour le lendemain. Des tombolas agrémentaient l’excellent repas, et j’ai même gagné un superbe tee-shirt. Les deux adorables serveurs nous ont distribué de très beaux magazines offerts par la boutique STATION. Les discussions allaient de la fessée à des sujets moins graves. Pendant le café, David, un des serveurs, me donna comme à chacun des convives un martinet offert par le club. C’est la gorge et les fesses un peu serrées que je pris cet instrument. Du coin de l’oeil, je regardais mon ami. Nous avions désormais trois martinets à la maison !

me donna comme à chacun des convives un martinet
J’ai même lavé la vaisselle sans me plaindre comme d’habitude

Voilà le soir fatidique. Pendant toute la journée je me suis efforcé d’être gentil. J’ai même lavé la vaisselle sans me plaindre comme d’habitude et sans rien casser. Je suis allé lui chercher des croissants pour son petit déjeuner… Bref, le garçon sage qui espère ainsi toute la tendresse et l’indulgence de son maître. J’ai aussi essayé de trouver, sur les serveurs de CONNECTION, un copain pour venir avec moi et qui accepterait de recevoir les fessées à ma place.


Mais voilà, nous sommes à l’entrée de ce temple où la musique est étouffée par le bruit des claques. À l’entrée, un jeune Maître-fesseur blond aux yeux profonds me donne mon ticket, pendant qu’un autre garçon brun avec un sourire complice me colle sur la poitrine une étiquette signifiant ma catégorie (blanche évidemment). Puis, nous descendons le couloir qui mène aux deux grandes salles. Mon maître me signale que je recevrai ma fessée après le spectacle et que pendant ce temps je pouvais me promener dans la salle. Tête baissée, je m’éloignais de lui, les jambes un peu molles, sentant ses yeux braqués sur le fond de mon jean

Des sympathisants se trouvaient déjà en travers des genoux de fesseurs et recevaient de bonnes claques. Je vis ainsi Didier, un de mes meilleurs copains, recevant une magistrale fessée. Son pantalon était déjà baissé, et il recevait les claques sur son slip qui, je le sais par expérience personnelle, n’allait pas tarder à rejoindre le pantalon. La fessée commençait apparemment à lui faire mal car il se trémoussait fort, mais la main ferme de son bourreau
tenait bien Didier en travers des genoux. Le slip fut baissé sous les applaudissements du public. Les fesses déjà roses prirent rapidement une couleur rouge foncé. Ayant pitié de lui, je continuais ma visite.

Plus loin, un garçon recevait la canne

Plus loin, un garçon recevait la canne. Mon ami ne l’a pas encore essayé sur moi. Pourtant, il y a un mois, je l’ai vu arriver un soir avec ce redoutable instrument. Il l’a accroché à côté du martinet en me regardant à sa manière lorsqu’il me prépare un mauvais coup. Il devait justement ce soir apprendre à donner cet instrument grâce à un maître en la matière qui, heureusement pour moi, était en province pour raison familiale.

Vers 1 heure du matin, sept garçons habillés en soldat romains, dans des tenues très excitantes, ont traversé les deux salles pour aller en rejoindre un autre habillé en consul sur la scène. Le spectacle commençait. Ces superbes garçons ont reçu des fessées bien sûr. Le grand moment fut le combat montrant leurs muscles en action. Puis six des plus mignons descendirent dans la salle pour être exhibés au milieu du public. J’en avais rarement vu d’aussi beaux réunis en une seule fois. Je ne regrettais pas finalement ma soirée malgré ce qui m‘attendait. Je remerciais CLEF car je ne suis pas habitué à sortir dans les boîtes où ces mecs s’exhibent. Le spectacle se termina par le tirage des lots de la tombola. Un adhérent du club gagna une dizaine de vidéos sur la fessée offerte par IEM et un second se vit offrir un bon d’achat de “ REXX ”, un magasin où j’ai été acheté un blouson en cuir pour mon ami (j’avais fait une énorme bêtise et je pensais me faire pardonner ; je suis parfois naïf !).

Le rideau rouge de la scène se ferme, et je vois mon maître arriver. Pas d’échappatoire possible, je suis bon pour ma fessée ! Il me désigne un tabouret haut spécialement conçu pour nous (à CLEF, il ne faut pas le dire, mais nous sommes gâtés). Il me fait signe de baisser mon pantalon avant de m’y installer. J’exécute ses ordres, sachant sa susceptibilité et les conséquences pour mon postérieur ! Ma position courbée me permet de le voir derrière moi, ainsi que le public qui attend que débute la séance. Je vois dans un angle mon copain Didier, rhabillé, qui regarde la scène, en souriant le traître. Je préfère fermer les yeux et attendre la fin de ma punition en espérant que vous ferez la même chose…Quoi qu’il en soit, j’ai dégusté.

Le lendemain, vers 15 heures, nous nous sommes rendus au “ BAR ” pour déguster le champagne offert par CLEF. Sachant en réalité la raison de notre venue, j’interrogeais habilement un membre du bureau pour savoir qui était ce “VIP de la cane” rentré de province. Ayant le renseignement, je demandai à des amis sympathisants de faire une diversion entre ce personnage et mon ami. Cela fut facile car Didier passant par-là reçut de mon maître une fessée devant l’écran géant où un garçon se faisait également corriger. Après quelques coupes de champagne, nous partîmes finir ce long week-end au restaurant l’ÉGLANTINE. J’étais fier de moi car j’avais évité la rencontre dangereuse et réussi l’exploit de ne pas recevoir une trempe de la journée. Hélas, Didier le traître, raconta ma stratégie à mon ami durant le trajet du restaurant. Conclusion, je me suis endormi sur le ventre !


Et c’est dans cette position que je termine ma lettre. Je suis malgré tout très content de mon week-end car l’ambiance était chaude (dans tous les sens du terme) et sympathique. J’ai appris que vous étiez déçu par le nombre de participants. Beaucoup de vos sympathisants sont allés dans une autre soirée. J’espère qu’à la première occasion vous leurs administrerez de bonnes fessées ! J’ai aussi appris par hasard au “ THERMIK ”, et là je trouve votre attitude “ vache ”, que vous envisagez une seconde nuit en mars. Je ne vous ai personnellement rien fait, alors pourquoi me faire cela ?


Un fessé de nouveau effrayé !
Cyril.

Un fessé de nouveau effrayé !