LES AVENTURES DE CYRIL

10 épisode - décembre 2005

11 heures, je profite dans le lit d’un dimanche tranquille. Je suis bien au chaud sous les couvertures, les fesses brûlantes pour avoir oublié les croissants de mon maître, avec notre chat qui pour me consoler me lèche une joue. Une fois sur deux je choisis la fessée matinale plutôt que d’aller dire bonjour à la boulangère. Pourtant hier soir, je voulais lui faire plaisir, et ce matin, en relevant la paupière d’un oeil encore endormi, je remarquais par la fenêtre des flocons de neige. Ne souhaitant pas braver le froid, j’optais pour la pluie de claques sur mes fesses dès son réveil en me disant que pour lui ce choix lui amènerait un autre plaisir.

Extrait "le rêve"

Le chat, ayant décidé que je devais me lever, s’engouffre sous les couvertures pour mordiller mes fesses encore sensibles. Il n’y a pas de doute, Chiffon appartient bien à mon maître ! Je me dirige donc, tout nu (car comme vous le savez si vous avez lu mes aventures précédentes que je n’ai pas le droit de porter des vêtements à la maison, si nous sommes seuls, sous peine de déguster une salade de lanières du martinet accroché sur la porte de notre chambre) vers la cuisine pour déjeuner lorsqu’en passant devant le bureau, je vois mon maître devant l’ordinateur. Un petit bisou pour le remercier de sa fessée alors s’impose pour moi. D’une part parce que j’aime qu’il s’occupe de moi, et aussi pour ne pas en recevoir une seconde pour impolitesse. Il me prend par la taille et m’embrasse tendrement à son tour, il me fait asseoir sur ses genoux en tapotant gentiment mes petites fesses, sans doute pour s’assurer que son travail a été efficace.


Toujours un peu curieux des recherches sur le Web de mon maître, je jette un coup d’œil sur l’écran

• Tu t’intéresses à l’histoire romaine maintenant ?
• Oui, mon petit coeur (je craque lorsqu’il me dit cela). Surtout comment ils s’habillaient.
• C’étaient des tuniques, des toges, des armures…
• Oui, je pense à une toge pour moi…
• Tu veux devenir acteur ?
• Mais non, mon lapin (deux gentils qualificatifs en si peu de temps, je devine le coup fourré !), c’est pour le restofessée de Clef, nous sommes en décembre.
• Gagné !
• Quoi ?
• Non rien… Et il faut s’habiller en romain ? Je te verrais bien avec une belle toge.
• Oui, moi aussi, et puis c’est simple à faire. Un tissu blanc et autours une bande rouge.
• Pourquoi rouge ?
• C’était le moyen de reconnaître un sénateur de Rome, un personnage très important.

En entendant cela, je vis dans la glace, mon poisson rouge relevé la tête et tourné plus vite dans son bocal, heureux d’apprendre que sa couleur, en plus d’être celle très fréquente sur mes fesses, avait une si grande signification dans l’histoire.

En entendant cela, je vis dans la glace, mon poisson rouge relevé la tête et tourné plus vite dans son bocal, heureux d’apprendre que sa couleur, en plus d’être celle très fréquente sur mes fesses, avait une si grande signification dans l’histoire.

Extrait "La fête"
Extrait "L'anniversaire"

 

• Et moi, tu m’habilles comment ?
• Mais mon p’tit coeur, pour toi c’est plus simple. Un petit pagne blanc et voilà.
• Et allez donc, mes fesses à l’air comme d’habitude… Désabusé, je vais prendre mon petit-déjeuner.

Quelques essais dans l’après-midi pour savoir comment envelopper son corps dans cette toge composé d’un grand rectangle blanc bordé d’une bande pourpre qu’il a voulu comparer avec mes fesses pour se détendre de cette épreuve (c’est parfois un vrai gosse !), et nous voilà parti à cette soirée, laissant Chiffon regardé la couleur de mon poisson pas très rassuré de tous ces poils blancs devant lui.

La salle à moitié dans l’obscurité, des bougies éclaire les tables dont une gardée par deux gardes romains avec devant un podium recouvert par un tissu. Un peu plus de cent soixante personnes, avec hélas peu de monde déguisé partage avec nous ce repas de fin d’année de l’association.


Avec un peu de retard dû au fait que la salle n’était pas libre (c’est notre Président qui le confiera à mon maître dans la soirée), la musique change pour indiquer que le spectacle commence. Une vingtaine de serveurs vêtus d’un simple pagne, certains avec des lances, forment une rangée d’honneur. Les responsables de Clef, tous habillés en sénateur romain entrent avec quatre garçons en tunique blanche qui laisse découvrir les atouts de leur charme dans cette assemblée spécialiste d’une partie de l’anatomie de l’homme. Puis le dernier personnage, héros de cette soirée et porteur provisoire du nom d’un général parfois homosexuel proche des marches d’un empire, entre avec son ami, salué d’un avé César comme dans les films américains.


Celui-ci, dans un costume militaire à la cuirasse de cuir, couronné de laurier d’or passe en revue ses troupes, et s’installe à sa table avec ses amis (nous ne faisons pas l’histoire) sénateurs. D’un geste impérial digne de Malcolm McDOWELL dans le film CALIGULA, il renvoie les troupes aux fesses encore blanches pour que le service puisse commencer.

Et moi, tu m’habilles comment ?
Spectacle simulant une orgie

Tout en dégustant l’entrée, mon sexe protégé des regards par la table qui cache ce que le petit carré de tissu ne fait pas, je regarde agréablement ce qui se passe sur le podium devant la table de César. Mon maître, tout en jouant avec ce qui est à sa disposition grâce à ma tenue d’esclave, regarde aussi. Les quatre garçons s’embrassent, se masturbent, mangent avec les mains, boivent en faisant couler le vin sur leur tunique. Je ne sais si c’est ce spectacle simulateur d’une orgie humaine, ou les mains habiles de mon Romain adoré qui en est responsable, mais je bande tout en mangeant.


La première danse arrive, nous reconnaissons notre garçon au sourire enchanteur. Comme à son habitude, il nous présente une chorégraphie de qualité. Arrive ensuite un gogo qui nous montre toutes les perfections d’un corps bien entretenu. Les serveurs, beaucoup plus nombreux (une trentaine) que les autres années, sont aussi très beaux et d’une gentillesse exceptionnelle récompensée comme la tradition du club l’impose par des rougeurs où vous savez. Cette année, en raison du thème, leurs nudités s’affichent dès le début, car comme moi, le pagne … Vous comprenez…


Le président, déguisé en noble, averti César qu’un complot contre lui a été découvert. Il faut, dit-il, que le traite reçoive le fouet. Une séance de flagellation au martinet commence et ne se termine que lorsque la main de l’Auguste se lève. Un regard sur mon maître me fait vite comprendre qu’un remake de cette scène se jouera avant la fin de cette nuit.

La seconde danse de notre ami arrive. Caché sous la table, il bondit sur le podium, comme un saphir sortant de son écrin, il commence une danse endiablée qui se termine dans un nu intégral. Son corps splendide et félin nous montre toutes les richesses de son talent. C’est beau et magique, le public ne se trompe pas et applaudi ce garçon. Majestueux, gracieux, il devient un moment le César des lieux.


Sur le podium, l’orgie pendant ce temps continue et les attouchements augmentent même. Un des garçons manque cependant. Celui-ci arrive porté par quatre serveurs, des grappes de raisins lui couvrent le dos et les fesses. Ils le posent délicatement sur le podium, ces partenaires vont manger les fruits sous le regard amusé de la table de César.


La fête se termine par des cotillons et le départ de César. Les convives semblent contents du spectacle et remercient les organisateurs. Le podium est envahi par ceux qui durant tout le repas ont admiré la prestation des garçons. Mon maître m’autorise à me lever et à le suivre pour prendre le café. Grâce à une nouveauté du Clef, ma correction promise est retardée. Une vente aux esclaves étant organisée.


Là, je fais un petit bisou à mon Maître car il m’annonce que je suis à lui et qu’il ne souhaite pas me vendre. Il me propose de regarder avec lui le déroulement de cette vente. Il demande au Président quelques explications.


Les acheteurs s’inscrivent (gratuitement) et acceptent les conditions (voir le texte après). Ils reçoivent des faux sesterces, et en reçoivent à chaque boisson achetée. Les esclaves inscrits ont ensuite été promenés attachés entre eux par des chaînes. Certains, pour une nuit possesseur d’une fortune, regardent ces garçons et choisissent celui où ils feront monter les enchères. Erik habillé en soldat romain commence par décrire les mérites de chaque esclave : regardez comme celui-ci à de belles fesses, et celui-ci à des bijoux de familles qui valent bien des sesterces… La vente se fait, et les acheteurs partent avec leurs esclaves.


« Pour te montrer que tu vaux tous les sesterces du monde, nous allons aller dans ce petit coin, mon petit Caius… » Je ne savais pas ce que signifiait l’attribution de ce nom à ma personne, en revanche j’en devinais pour mes petites fesses des conséquences bruyantes. Mais ne voulant pas jouer le Spartacus de cette soirée, je le suivais pour me plier à son désir.

Et me voilà à nouveau sur le canapé de notre salon, couché nu sur le ventre, mon maître encore habillé de sa toge, près de moi me passant sur mes fesses une pommade, avec sur la table le chat qui apaisé de nous voir si amoureux regarde avec un air gourmand son complice dans le bocal en admiration devant la couleur pourpre devant lui qui pour une fois n’est pas la couleur de mes fesses.